"Nous vendons des solutions qui facilitent la vie des clients"

La carrière de Lucien van Schijndel a débuté il y a plus de trente ans. « Il y a environ 34 ans, j’ai obtenu mon premier emploi dans une entreprise spécialisée dans les systèmes d’alarme », raconte-t-il. « En tant que technicien de sécurité, j’étais responsable de l’installation et de la maintenance des systèmes d’alarme. Un an plus tard, je suis passé chez VEMA Security, qui ne faisait pas encore partie du groupe ASSA ABLOY. Comme convenu, après avoir travaillé au service après-vente pendant six mois, j’ai été promu au service des ventes internes. Pendant mes dix années de travail, j’y ai acquis de nombreuses connaissances sur les systèmes de fermeture électriques, les questions architecturales et les issues de secours, et j’ai élaboré des solutions globales pour des problèmes complexes afin d’obtenir la fonctionnalité souhaitée. »

Un intérêt pour l’aspect commercial

Au département des ventes internes, Lucien van Schijndel développe ses compétences techniques, bien sûr, mais aussi son intérêt pour le côté commercial de son métier. Dès que l’occasion se présente, il obtient le poste d’account manager au sein du groupe ASSA ABLOY, qui, entre-temps, a repris VEMA Security. Outre les conseils techniques sur le terrain, il est chargé d’augmenter le chiffre d’affaires des installateurs et d’aider les bureaux d’études à remplir les cahiers des charges.

Il devient ensuite chef de projet, puis chef du département des ventes internes. De ce dernier poste, il passe à sa fonction actuelle : Building Project Manager. « À ce poste, je supervise des projets plus importants et plus complexes, des projets pour lesquels nous réalisons également le montage ou pour lesquels un encadrement supplémentaire est nécessaire. Ces projets entrent souvent dans les catégories des infrastructures critiques ou de la justice et de la défense. Si le client le souhaite, nous l’accompagnons pendant toute la durée du projet, depuis la consultation et l’enregistrement sur place jusqu’à l’élaboration du devis, la planification des travaux, le montage et la maintenance. Souvent, nous devons également établir un plan d’action et une analyse des risques pour ces projets. En outre, je m’occupe des demandes qui passent par un processus d’appel d’offres européen, et je suis chef d’équipe dans le département des projets. » Une fonction qu’il cumule à son poste actuel de Building Project Manager.

Un système de fermeture pour la Chambre des représentants temporaire ‘Tweede Kamer’ aux Pays-Bas

Lucien van Schijndel est fier des nombreux projets qu’il a réalisés, mais il y en a un qui lui tient particulièrement à cœur. « Dans le bâtiment qui tient temporairement lieu de Chambre des représentants (Tweede Kamer) à La Haye pendant les travaux de rénovation du Binnenhof, nous avons mis en œuvre un système de verrouillage électronique en un temps record, à la grande satisfaction du client », avance-t-il fièrement. « Pour ce qui est des projets futurs, je me réjouis particulièrement du projet PI Alphen aan den Rijn, une prison composée de deux sites où nous mettrons en œuvre un nouveau système de fermeture. »

« Un client satisfait revient toujours »

« Le client est roi » : c’est le credo de Lucien van Schijndel. « Parce qu’un client satisfait reviendra vers vous, comme en témoigne la base de clients que je me suis constituée au fil des ans. Hier, j’ai justement reçu un appel d’un client à qui je n’avais pas parlé depuis dix ans en raison d’un changement dans ma fonction. Il travaille sur un nouveau projet intégrant les solutions ASSA ABLOY, et a fait l’effort de me retrouver dans notre entreprise tant il était satisfait de l’aboutissement de notre projet de l’époque. J’en suis fier. Je ne parle jamais de vendre des produits. Il s’agit plutôt de vendre des solutions qui facilitent la vie du client. D’un point de vue sécurité, nous tenons à ce que notre système de fermeture soit aussi fiable que possible, mais en cas d’incendie, les portes doivent être ouvertes à tous. J’aime également dépasser les attentes du client, faire en sorte qu’il soit positivement surpris. »

L’autonomie dans le travail

Les clients satisfaits ne représentent qu’une part de la raison pour laquelle Lucien van Schijndel est si satisfait de son métier. « Ce que je préfère dans mon job, c’est le travail dans des endroits que personne ne fréquente habituellement, comme lors de projets dits de haute sécurité tels que dans des prisons, des aéroports et des bâtiments gouvernementaux, ou encore des chantiers sur des ponts ou des écluses du Rijkswaterstaat. J’aime aussi la collaboration avec mon équipe ainsi qu’avec d’autres départements, et l’excitation de devoir livrer un projet dans les temps », précise-t-il. « En outre, ici, vous êtes également libre d’agir de manière indépendante, vous pouvez suivre de nombreuses formations si vous le souhaitez, et vous bénéficiez de bons avantages sociaux. »

Un émerveillement toujours présent

Avec un parcours de plus de trente ans, Lucien van Schijndel a vu le groupe ASSA ABLOY devenir l’acteur majeur qu’il est aujourd’hui. « D’une petite entreprise spécialisée dans les produits électromécaniques et les solutions personnalisées, nous avons évolué au cours de toutes ces années pour devenir une organisation présente dans tout le Benelux, spécialisée tant dans les produits mécaniques qu’électromécaniques, en mettant davantage l’accent sur les Digital Acces Solutions. Depuis mon premier jour au sein du groupe ASSA ABLOY, je me suis senti comme un poisson dans l’eau. Avec les différents rôles que j’ai occupés, les fusions des sociétés Ambouw, Lips et Nemef et les rachats de Mul-T-Lock et Mauer, on ne s’est jamais ennuyés. Grâce à ces fusions et rachats, j’ai également appris à tirer le meilleur de deux entreprises lors d’une telle opération. » Tout cela signifie que Lucien van Schijndel est loin d’être blasé et qu’il se réjouit de ce que l’avenir lui réserve au sein du groupe ASSA ABLOY. « Comme un enfant, je m’émerveille toujours des nouvelles solutions qu’offre mon entreprise. Comment fonctionnent-elles ? Que permettent-elles de faire ? J’ai conscience que c’est un privilège d’aimer autant son travail », conclut-il.